Rd8000 - détecteur de câbles et de canalisations radiodetection enterrées
Description
Le détecteur fonctionne sur le principe de la détection d’ondes électromagnétiques. Selon le cas, on l’associe ou pas à un générateur.
1ER CAS : LA DÉTECTION PASSIVE (OU MODE PASSIF)
Elle se pratique sur des réseaux conducteurs.
Cela concerne le repérage de réseaux qui sont fabriqués dans une matière capable de transporter un champ électromagnétique. C’est le cas des réseaux d’électricité, de téléphone, de fibre optique (si elle a été posée avec un câble conducteur type Plynox ®), mais aussi de certains réseaux d’eau ou de gaz lorsqu’ils sont en acier, en cuivre, en plomb ou transportant un courant de protection (cas du gaz) et que leur longueur est suffisante pour se « charger » d’une onde électromagnétique. Dans tous ces cas, le RD8000 Radiodetection repère le réseau conducteur qui s’est chargé des ondes électromagnétiques. Une fois, l’aplomb du réseau déterminé, il est possible d’en faire le traçage.
2ÈME CAS : LA DÉTECTION ACTIVE (OU MODE ACTIF)
Elle se pratique sur des réseaux conducteurs.
1ère situation (destinée aux réseaux conducteurs) : contact possible avec le réseau non isolé à tracer ou à géoréférencer >
Ici, on a la possibilité de toucher physiquement un point conducteur du réseau dont on veut faire le traçage (exemple : l’âme d’un câble électrique). On connecte alors notre générateur d’ondes TX10 Radiodetection au réseau avec des accessoires complémentaires (connecteurs de prises, cordons et pinces crocodiles). L’avantage de cette méthode est de pouvoir repérer un réseau parmi de nombreux autres lorsque l’on est en présence d’infrastructures souterraines denses. Autre avantage : au-delà de sa position exacte, on peut donner la profondeur précise du réseau qui véhicule la fréquence émise par le générateur TX10.
Ce type de détection peut être faite hors tension ou sous tension (jusqu’à 500V avec un accessoire Radiodetection appelé connecteur de câbles sous tension).
2ème situation (destinée aux réseaux conducteurs) : contact direct avec le réseau isolé à tracer ou à géoréférencer > mode indirect par utilisation d’une pince à induction
La méthode s’emploie sur un réseau accessible mais dont l’isolation empêche un raccordement direct. Ici, on branche le générateur (partenaire du détecteur) à une pince circulaire générant un courant d’induction. Elle-même est placée autour du réseau dont on veut déterminer la direction et la profondeur. Ainsi, le détecteur pourra suivre précisément l’emplacement du réseau en se focalisant sur la fréquence émise par le générateur TX10 via la pince à induction.
3ème situation (destinée aux réseaux conducteurs) : contact impossible avec le réseau à tracer ou à géoréférencer > mode indirect par induction (sans accessoire)
A l’aide du plan de récolement fourni avec la DICT ou en visualisant les affleurants, on essaie de déterminer où se situe le réseau recherché afin de positionner à sa verticale le générateur de courant d’induction TX10 Radiodetection. On émet alors un courant d’induction qui rayonne directement du TX10. Ses ondes se propagent dans le sol. En utilisant simultanément le RD 8000, on sait à quel moment on est parfaitement à l’aplomb du réseau dont il faut faire le tracé. A cet instant précis, le détecteur repère le pic du courant d’induction : on peut ainsi être sûr qu’on est à la verticale du réseau. Néanmoins, si des réseaux conducteurs sont trop proches les uns des autres, sans information complémentaire, un risque de confusion est possible entre réseaux. Les indications de profondeur peuvent également être erronnées : ce n’est pas la méthode qui donne les meilleurs résultats en terme de précision.
3ÈME CAS : LA DÉTECTION DE RÉSEAUX NON CONDUCTEURS
(destinée aux réseaux non conducteurs pouvant laisser passer une Flexitrace (aiguille de 50 mètres dans laquelle on peut envoyer un signal)
On trouve ici toutes les canalisations d’eau en PE ou PVC ou branchements de gaz en polyéthylène ainsi que les réseaux en béton (eaux usées) : finalement toutes les infrastructures souterraines creuses qui ne sont pas fabriquées dans un matériau capable de conduire un champ électromagnétique.
On utilise une aiguille (la Flexitrace) qui est couplée au génarateur TX10 Radiodetection. D’abord, on introduit la Flexitrace dans la canalisation ou la conduite dont on veut faire le tracé à l’aide de l’aiguille (longueur maxi 50 mètres). Avec le TX10, on génère un signal sous la forme d’une onde qui est envoyé dans la Flexitrace. La fréquence de l’onde émise par la Flexitrace est ensuite repérée par le détecteur RD8000.
La flexitrace peut s’utiliser selon 2 modes :
- Mode ligne : on repère puis on trace au sol tout le linéaire du réseau dans lequel l’aiguille a été insérée.
- Mode sonde : on localise uniquement la sonde qui se situe à l’extrémité de l’aiguille. Ce mode permet notamment de trouver l’extrémité d’un réseau ou l’endroit où il est bouché.
Dans le cas où l’on se trouve dans l’impossibilité de pouvoir faire accéder la sonde à l’intérieur de la conduite, la canalisation ou le réseau fabriqué en béton, il faut s’en remettre au radar de sol.