Matériel de cœlioscopie ou laparoscopie
40 produits trouvésLa cœlioscopie, également appelée laparoscopie, est une technique de chirurgie mini-invasive qui permet d'intervenir dans la cavité abdominale à l'aide de petites incisions. Cette méthode est utilisée en gynécologie, chirurgie digestive et chirurgie urologique pour offrir aux patients une récupération plus rapide, moins de douleurs post-opératoires et un risque de complications réduit. Grâce à des matériels sophistiqués comme l'endoscope, les trocarts, et les pinces bipolaires, la cœlioscopie permet de réaliser des interventions chirurgicales complexes avec une grande précision.
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Pince de préhension à saisir, dentelée, cuillère pour laparoscopie Hermann - H00-533-682 / H00-545-682
Vendu par : KARDIA MEDICAL
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Pince à saisir, dentelée, cuillère - Longueur de la mâchoire* 20 - Simple action x - double action - Ømm 5 / 5 - Longueur mm 330 / 450 - Insert sans arbre H00 - 533 - 682 / H00 - 545 ...
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Quel est le prix d’un set de cœlioscopie-laparoscopie ?
Estimation de prix
Entre 5 000 et 15 000 euros
Le prix d’un set de cœlioscopie-laparoscopie est estimé entre 5 000 et 15 000 euros selon la complexité des instruments inclus et leur qualité technique. Un set de cœlioscopie standard, contenant 19 instruments de base, tels que des trocarts, des pinces chirurgicales, des ciseaux et un endoscope, coûte généralement entre 5 000 et 8 000 euros. Ces sets incluent également des accessoires comme des réducteurs pour trocart, des ciseaux à double action, ou encore des tubes d’aspiration et d’irrigation pour une intervention réussie.
Les sets de laparoscopie avancés valent jusqu’à 15 000 euros. Ils intègrent des systèmes d’imagerie haute définition, des dispositifs d’insufflation de CO2, et des instruments pour des procédures spécifiques comme la manipulation utérine ou le traitement des hernies. Par exemple, un insufflateur de CO2 utilisé pour créer le pneumopéritoine, coûte à lui seul entre 3 000 et 5 000 euros.
Quels sont les équipements de base en cœlioscopie-laparoscopie ?
Endoscope et cavité abdominale
L'endoscope est le pilier central de toute procédure de cœlioscopie. Cet instrument permet d’explorer visuellement l'intérieur de la cavité abdominale via une petite incision. Relié à un câble de fibre optique, l'endoscope transmet des images en temps réel sur un écran, offrant une visualisation claire et détaillée des organes internes. Le choix d’un endoscope haute définition ou 4K garantit une précision accrue, pour les interventions délicates telles que l'ablation de tumeurs ou les chirurgies gynécologiques.
Pour faciliter l'intervention, du CO2 est injecté dans l'abdomen à l'aide d'un insufflateur, créant ainsi un espace de travail. Ce processus, appelé pneumopéritoine, permet de dégager les organes et d’offrir au chirurgien une meilleure visibilité et accessibilité.
Trocarts et aiguilles de Veress
Les trocarts sont des tubes rigides utilisés pour introduire les instruments chirurgicaux dans l’abdomen à travers les petites incisions réalisées par le chirurgien. Ces trocarts existent en différentes tailles, généralement entre 5 mm et 12 mm de diamètre, pour s’adapter aux instruments utilisés durant l’intervention. Ils permettent de maintenir un accès constant à la cavité abdominale tout au long de la chirurgie.
L’aiguille de Veress, quant à elle, est utilisée pour insuffler du CO2 et créer le pneumopéritoine nécessaire avant l’insertion des trocarts. Cet instrument garantit la sécurité de l'intervention, car il permet de s'assurer que la pression abdominale est suffisante pour séparer les organes de la paroi abdominale .
Quelles sont les fonctions des pinces et des ciseaux chirurgicaux en cœlioscopie ?
Pinces bipolaires et monopolaires
Les pinces bipolaires et monopolaires sont utilisés pour la coagulation et la dissection des tissus en cœlioscopie. Elles sont interchangeables et peuvent être dotées de diverses pointes.
Les pinces bipolaires fonctionnent en envoyant un courant électrique entre les deux branches de la pince, ce qui permet de cautériser les tissus de manière localisée et précise. Cette technique réduit considérablement les risques de brûlures sur les tissus environnants et limite les saignements, rendant l’intervention plus sécurisée. De plus, les pinces bipolaires sont souvent utilisées lors de chirurgies nécessitant une coagulation précise, notamment dans des zones où une grande exactitude est requise, comme près des organes vitaux.
Les pinces monopolaires utilisent un courant électrique qui circule entre l'instrument et une plaque de mise à la terre placée sur le corps du patient. Ce type de pince est adapté pour la dissection et la coagulation à grande échelle, offrant une puissance de coupe élevée. Les chirurgiens les utilisent pour séparer des tissus et cautériser les vaisseaux en même temps, ce qui accélère le processus opératoire tout en limitant les pertes de sang.
Ciseaux chirurgicaux pour la cœlioscopie
Les ciseaux chirurgicaux en cœlioscopie sont conçus pour la dissection fine des tissus. Ils sont utilisés pour séparer des structures délicates et se déclinent en modèles droits ou courbés pour faciliter l'accès aux différentes zones de la cavité abdominale. Ces ciseaux, généralement dotés d'une double action, permettent des mouvements fluides et précis, rendant la coupe efficace tout en minimisant les dommages aux tissus environnants. Leur conception ergonomique permet une manipulation aisée, même dans des espaces restreints, grâce à leur capacité de rotation sur 360°.
Quel est le rôle de l'aspiration et de l'irrigation dans une intervention de laparoscopie ?
L’aspiration et l’irrigation jouent un rôle pour maintenir un environnement propre et visible dans la cavité abdominale lors des interventions cœlioscopiques. Le tube d’aspiration permet d’évacuer les fluides corporels, tels que le sang et les sécrétions afin de maintenir une zone de travail dégagée. En parallèle, le système d’irrigation injecte des solutions stériles dans la cavité, ce qui aide à nettoyer et à hydrater les tissus pendant la chirurgie.
Cette combinaison assure une meilleure visibilité pour le chirurgien tout au long de l’intervention, garantissant une précision maximale et réduisant les risques de complications. Une bonne gestion de l’aspiration et de l’irrigation est essentielle pour éviter l'accumulation de liquides qui pourrait entraver la vision du champ opératoire.