Foreuse sur chenilles

Les types de foreuses disponibles pour les professionnels incluent :

• Foreuses rotatives : conçues pour le forage en profondeur.
  
• Foreuses à percussion : adaptées aux sols durs.
  
• Foreuses horizontales : utilisées pour les travaux souterrains.
  
• Foreuses hydrauliques : offrent une puissance élevée et une meilleure précision.
  
• Foreuses manuelles : idéales pour les petites surfaces.
  
• Foreuses montées sur chenilles : assurent une meilleure mobilité sur terrains difficiles.
  
• Foreuses sur remorque : permettent une utilisation mobile.
• Foreuses de carottage : utilisées pour l'extraction de carottes géologiques.

Pour choisir une foreuse adaptée, il faut analyser la nature du sol et la profondeur de forage. Pour les sols durs, une foreuse rotative ou à percussion d’au moins 100 kW est recommandée, tandis qu’une foreuse hydraulique ou à tarière suffit pour les sols meubles. Une foreuse compacte convient jusqu’à 50 mètres de profondeur. Une foreuse sur chenilles est nécessaire au-delà de 100 mètres. La mobilité (remorque ou camion) et l’alimentation (électrique ou diesel) doivent être adaptées aux besoins du chantier. Un couple élevé, comme 10 000 Nm, est indispensable pour des diamètres de forage supérieurs à 200 mm.

Lors de l'achat d'une foreuse, il faut considérer la puissance du moteur (exprimée en watts ou chevaux-vapeur), la capacité de forage (profondeur et diamètre maximal en mm ou pouces), le type d'énergie utilisé (électrique, hydraulique, pneumatique ou thermique), la vitesse de rotation (en tours par minute), le poids et la maniabilité (important pour les interventions mobiles), ainsi que les systèmes de sécurité intégrés (protection contre les surcharges, arrêt automatique). D'autres critères incluent la compatibilité avec différents matériaux (béton, métal, bois) et les accessoires disponibles (mèches, couronnes, etc.).

Les foreuses hydrauliques fournissent une puissance élevée, avec des pressions atteignant 350 bars, pour forer efficacement des matériaux très durs. Elles offrent un meilleur contrôle de la vitesse et du couple, limitant l’usure et les erreurs. Leur maintenance est simplifiée grâce à des circuits fermés, et leur durée de vie est prolongée par une bonne dissipation thermique. Elles consomment moins d'énergie, ce qui réduit les coûts d'exploitation. Elles s'adaptent aussi aux environnements difficiles, résistant mieux aux variations de charge et aux conditions extrêmes.

Le coût moyen d'une foreuse professionnelle varie généralement entre 3 000 € et 50 000 € selon le type (foreuse rotative, à percussion, ou dirigée), la profondeur de forage, la puissance et les fonctionnalités spécifiques comme l'intégration de systèmes hydrauliques ou électroniques. Les modèles destinés à des forages profonds ou spécialisés peuvent atteindre ou dépasser 100 000 €.

Une foreuse rotative utilise une tête rotative pour faire tourner une tige ou un trépan et percer des matériaux comme la roche ou le sol. Un moteur hydraulique ou électrique génère la rotation, avec des vitesses pouvant atteindre 300 tr/min. Une force axiale de 10 à 30 tonnes appuie le trépan contre la surface. Un système de fluide, comme de la boue ou de l'air comprimé, refroidit le trépan et évacue les débris. La foreuse rotative convient à des forages de grands diamètres et de plusieurs centaines de mètres de profondeur, selon les modèles et les sols.