CTA adiabatique, centrale traitement d'air

Les critères de sélection pour une centrale de traitement d'air - CTA incluent le débit d'air (exprimé en m³/h), qui doit correspondre aux besoins de ventilation de l'installation ; l'efficacité énergétique, notamment la classe d'efficacité des ventilateurs et le type de récupération de chaleur utilisé (rotatif, à plaques, etc.) ; la capacité de filtration, avec des filtres adaptés aux particules ciblées (par exemple, F7 à F9 pour les fines particules) ; le niveau sonore, mesuré en décibels, surtout pour les environnements sensibles ; la compatibilité avec la réglementation en vigueur, comme la directive ERP ; les dimensions et le poids pour une installation adaptée aux contraintes d'espace ; et les fonctionnalités spécifiques comme le contrôle d'humidité, le chauffage ou le refroidissement intégré.

Une centrale de traitement d'air (CTA) renouvelle et conditionne l'air d'un local. Elle capte l'air extérieur via des filtres et élimine les particules et polluants. Ensuite, l'air est traité thermiquement avec des batteries de chauffe ou de refroidissement, souvent connectées à une chaudière ou un groupe froid. L'humidité est régulée par des humidificateurs ou déshumidificateurs. L'air est distribué par des ventilateurs et gaines de soufflage, tandis que l'air vicié est extrait et récupéré par des échangeurs thermiques pour améliorer l'efficacité énergétique. Les débits varient de centaines à plusieurs milliers de m³/h, selon les besoins des bâtiments.

Une centrale de traitement d'air - CTA est principalement composée de : 

Filtres à air pour éliminer les particules.

Ventilateurs pour assurer la circulation de l'air.

Échangeurs thermiques pour le chauffage ou le refroidissement.

Humidificateurs pour le contrôle de l'humidité.

Registres pour réguler les débits d'air.

Batteries chaudes et froides pour le conditionnement thermique.

Caissons d'atténuation acoustique pour réduire le bruit.

Systèmes de contrôle et de régulation pour optimiser le fonctionnement global.

Les centrales de traitement d'air - CTA doivent respecter les normes suivantes : 

Directive européenne ERP 2018/844 : impose un rendement thermique minimal de 73 % pour les échangeurs de chaleur.

Norme EN 1886 : classe les performances mécaniques (fuites, rigidité, ponts thermiques).

Norme EN 13053 : définit les performances aérauliques.

ISO 16890 : réglemente la filtration des particules pour la qualité de l'air intérieur.

Exigences des matériaux : absence de corrosion et résistance à l'humidité.

Les filtres dans une centrale de traitement d'air - CTA purifient l'air en retenant les particules indésirables comme la poussière, les pollens et les micro-organismes. Ils protègent les composants internes, comme les échangeurs thermiques et les ventilateurs, contre l'encrassement.

Les filtres se divisent en deux catégories : les filtres à particules (G4 à F9) capturent les particules fines et grossières. Les filtres absolus (H13 ou H14) offrent une efficacité supérieure à 99,95 % pour les particules submicroniques. Ils sont adaptés aux environnements sensibles tels que les hôpitaux.

Pour déterminer la capacité d'une centrale de traitement d'air - CTA, il faut calculer le débit d'air selon le volume de l'espace et son usage. Par exemple, pour un bureau, le débit est de 25 à 30 m³/h par personne, et pour une salle blanche, il peut atteindre 600 m³/h par m². Il faut aussi tenir compte des pertes de charge, de la température extérieure, de l'humidité et des besoins en filtration ou recyclage de l'air. Une marge de sécurité de 20 à 30 % est ajoutée au débit calculé.