Éclairage de sécurité dans les parkings

L’utilisation de plots de balisage au sol tend à se généraliser en parking. Ils remplacent des
blocs autonomes 60 lumens (pour obtenir 5 lumens par m2) dont le positionnement est devenu
délicat et met en cause leur efficacité depuis, notamment, le développement des parkings sans
piliers.
L’effet de balisage architectural n’est évidemment pas négligeable.
Il est important de savoir que l’utilisation de ce type de plots à diodes se fait actuellement en
dérogation à la norme.
Ceci a été possible grâce aux tests réalisés avec la direction départementale des Services
d’Incendie et de Secours qui ont démontré l’efficacité de ce système pour se repérer dans
l’espace et suivre ce balisage au sol en cas d’incendie ; ceci en comparaison à l’éclairage des
blocs, qui en cas de fumée ont une portée extrêmement faible.
La norme indique une quantité de lumière émise (lumens) sans prendre en considération la
luminance (cd/m2), qui donne l’indication sur la visibilité.
Nous rappelons qu’une diode est caractérisée essentiellement par l’intensité lumineuse dans le
cône de lumière utile. La grandeur à retenir est l’intensité lumineuse exprimée en candela.
En effet dans cette application, le rôle de la diode est d’attirer le regard sur des points lumineux
destinés à guider sur le bon trajet.
Au contraire, pour le bloc autonome traditionnel, on recherche l’émission d’un flux lumineux
(lumens) suffisant pour révéler sol et parois au piéton qui perçoit ainsi la configuration des lieux.
Dans ce cas, c’est la quantité de lumière diffusée qui est la valeur à retenir.
Comme nous l’avons indiqué la réglementation éclairage de secours ne prend pas encore en
compte cette fonctionnalité « balisage ».
Nous pouvons néanmoins établir une correspondance entre l’intensité et le flux qui rend
possible la comparaison entre les deux effets et atteste de la conformité des plots aux
prescriptions de la réglementation.