Barrière infrarouge périmétrique

Le concept de la première barrière infrarouge périmétrique a été développé à partir des années 1950 par le physicien Rubin Braunstein. Il a surtout mis au point la première émission infrarouge. Le système fonctionne avec des relais de rayonnement. Une borne émettrice transmet continuellement des signaux invisibles à une borne réceptrice. Une interception physique du signal est souvent interprétée comme une intrusion. Ce qui entraine automatiquement le déclenchement de l’alarme.

Sur ce type de barrières infrarouges, la borne réceptrice analyse en permanence le signal provenant de l’émetteur. La moindre perturbation du signal est interprétée comme une intrusion. Les barrières infrarouges périmétriques actives sont souvent jugées performantes. La même technologie est utilisée par exemple dans les musées, les entrepôts ou encore dans les enseignes commerciales. 

Les barrières infrarouges périmétriques passives utilisent une technologie à rayonnement passif, aussi nommé détecteur IRP. Le système utilise un signal infrarouge agissant par réflexion. En cas d’interruption de la réflexion, une alerte est envoyée vers la centrale d’alarme. C’est la technologie la plus utilisée sur le marché.

Ce sont des dispositifs alimentés par secteur. Ils sont généralement composés de deux bornes, reliées à une centrale d’alarme par un câble électrique. La portée d’une borne peut atteindre les 100 mètres. Les barrières infrarouges périmétriques filaires sont également résistantes aux intempéries, au gel et même aux fortes chaleurs.

Les barrières infrarouges périmétriques sans fils fonctionnent avec des piles électriques ou des batteries. Elles sont souvent équipées de petits panneaux photovoltaïques leur permettant de s’alimenter grâce aux rayons solaires. La transmission d’informations vers la centrale d’alarme est assurée par des ondes radio.